Enquête pancanadienne sur les concentrations de radon dans les habitations – Description des données Le radon (radon 222) contribue à environ 50 % de l’exposition à la radioactivité naturelle de la majorité des Canadiens et représente la seconde cause de cancer du poumon après le tabagisme. Le radon provient de la désintégration de l’uranium naturel présent partout dans les roches et les sols. Il peut facilement se déplacer à travers les pores des sols et d’autres matières, ce qui lui permet de s’infiltrer dans les habitations et de s’y accumuler à des niveaux pouvant poser un risque pour la santé. Santé Canada recommande à tous les Canadiens de mesurer la concentration de radon dans leur maison et d’adopter des mesures correctives si cette concentration est supérieure à 200 becquerels par mètre cube (Bq/m3). Le Programme national sur le radon a mené une enquête nationale entre 2009 et 2011 pour recueillir des données sur les concentrations de radon résidentiel dans les régions sociosanitaires du Canada – unités administratives définies par les provinces ou les territoires dans lesquelles des services de santé sont fournis. L’échantillonnage a été conçu pour recueillir des données représentatives des 124 régions sociosanitaires du Canada établies en 2007, dont les limites étaient en vigueur lors du lancement de l’enquête (http://www23.statcan.gc.ca/imdb/p3VD_f.pl?Function=getVDPage1&TVD=53880&db=imdb&dis=2&adm=8). Certaines régions sociosanitaires ont dû être fusionnées en raison de leur faible population : Burntwood (4680) et Churchill (4690) au Manitoba ont été regroupées pour former Burntwood/Churchill (4685); et Mamawetan (4711), Keewatin (4712) et Athabasca (4713) en Saskatchewan ont été regroupées pour former Mamawetan/Keewatin/Athabasca (4714). Ces régions sociosanitaires n’ont été fusionnées que dans le cadre de cette étude et ce fusionnement n’a d’impact que sur cette étude. Leur code a été généré à partir des codes disponibles. Bien que 124 régions sociosanitaires aient été échantillonnées, seulement 121 codes apparaissent. Une entreprise spécialisée en études de marché a sélectionné des habitations par téléphone et effectué un suivi auprès de leurs propriétaires tout au long de l’étude. Le recrutement s’est fait au moyen d’une méthode de composition aléatoire des numéros de téléphone de chaque région sociosanitaire. Les propriétaires ont reçu des détecteurs de traces alpha à long terme ainsi que des instructions pour les installer conformément au guide de mesure du radon dans les habitations de Santé Canada (https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/securite-et-risque-pour-sante/guide-mesures-radon-maisons.html). L’analyse des détecteurs exposés a été effectuée dans le Laboratoire national sur le radon de Santé Canada. Les données apparaissant dans le tableau qui suit proviennent de cette étude et représentent 13 814 habitations pour lesquelles la concentration de radon a été mesurée pendant au moins 30 jours. Environ 96,2 % des mesures ont été relevées pendant 90 jours et plus, et 99,8 % d’entre elles pendant au moins 60 jours. Les données de cette étude sont présentées par région de tri d’acheminement (RTA) pour protéger les renseignements personnels des participants à l’étude tout en rendant les données aussi utiles que possible. La RTA correspond aux trois premiers caractères du code postal de chaque habitation. C’est ainsi que les RTA de 247 résultats ont été caviardées. L’unité SI de la désintégration radioactive est le becquerel (Bq), et un becquerel correspond à une désintégration radioactive par seconde. L’unité SI de la concentration de radon dans un volume d’air est le Bq/m3. La limite de détection du système d’analyse du radon était d’environ 15 Bq/m3. Tout résultat inférieur à cette limite de détection a été signalé comme < 15 Bq/m3. Les résultats montrent la présence d’un large éventail de concentrations de radon dans l’air intérieur et suivent une distribution log-normale, ce qui concorde avec les concentrations de radon apparaissant généralement dans les plus vastes enquêtes résidentielles. À l’échelle nationale, les résultats de 6,9 % des participants à l’enquête étaient supérieurs à la directive de Santé Canada de 200 Bq/m3. Liens vers des ressources: 1. De plus amples renseignements sur cette enquête: https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/sante-environnement-milieu-travail/rapports-publications/radiation/enquete-pancanadienne-concentrations-radon-habitations-rapport-final-sante-canada-2012.html. 2. De plus amples renseignements sur le radon et sur le Programme national sur le radon de Santé Canada: canada.ca/le-radon. 3. Les lignes directrices de Santé Canada sur les concentrations de radon dans les habitations: https://www.canada.ca/fr/sante-canada/services/publications/securite-et-risque-pour-sante/guide-mesures-radon-maisons.html.